Eric Tourneret
Népal, Récolte du miel des abeilles géantes. NEPAL - Giants honeybee
updated
La jeune ouvrière entame sa carrière comme nettoyeuse. Elle astique les futurs berceaux de cire jusqu’à ce qu’ils soient impeccables.
Pendant ce temps, des glandes se développent dans sa tête, qui secrètent la nourriture des larves. Elle devient alors la nourrice de ses jeunes sœurs pour une semaine. Puis huit autres glandes arrivent à maturité sous son abdomen. Elles produisent de la cire pour bâtir les cellules et les rayons.
Elle est ensuite magasinière, ventileuse, gardienne. Enfin à l’air libre, elle effectue de prudentes sorties pour repérer les alentours...
Les abeilles élèvent plusieurs reines, mais l’esprit de la ruche ne veut qu’une seule mère. Lorsque deux reines nouvelles-nées se rencontrent, elles s’affrontent en un duel mortel.
Ils sont choyés par leurs sœurs, toilettés, nourris comme des bébés, mais connaissent une fin tragique dans l’extase nuptiale ou... misérable.
En une vie, les abeilles sont tour à tour ménagères, nourricières, architectes, chimistes, cueilleuses gestionnaires d’un territoire immense, danseuses et exploratrices. Elles sont dotées d’une intelligence qui vaut parfois celle de mammifères supérieurs et présentent des personnalités très diversifiées – il y a des acharnées du travail et des dilettantes. Elles communiquent sans cesse entre elles par des messages odorants aussi nombreux que les mots de notre langage, des vibrations, des danses élaborées et des baisers sucrés.
Leur reine, qui vit dix fois plus longtemps que ses filles, doit sa fertilité à la mythique gelée royale, mais aussi à un autre facteur peu connu.
Les butineuses enfin qui ensemencent les fleurs sont les doyennes de la ruche. Il y a parmi elles des abeilles au tempérament aventurier qui partent à la recherche d’une nouvelle demeure lorsqu’une partie de la colonie s’exile avec la mère. Elles parviennent à s’entendre sur le meilleur choix en moins de trois jours, à l’issue d’un débat très démocratique entre 500 participantes…
Dans le secret des abeilles est un chant de vie nourri des dernières découvertes scientifiques. Sylla de Saint Pierre, co-auteur avec le photographe Éric Tourneret des Routes du Miel et du Génie des abeilles, y mêle poésie et profusion de détails pour rendre un hommage vibrant, teinté d’humour et coloré d’anecdotes, aux étonnantes abeilles.
Imaginez une ville de 50 000 habitants qui fonctionne en autonomie sur un territoire de 30 000 hectares, fait fructifier les plantes alentours, ne génère aucun déchet et ne possède aucune administration : ni chef, ni super chef, ni petit chef.
En une vie, les abeilles sont tour à tour ménagères, nourricières, architectes, chimistes, cueilleuses gestionnaires d’un territoire immense, danseuses et exploratrices. Elles sont dotées d’une intelligence qui vaut parfois celle de mammifères supérieurs et présentent des personnalités très diversifiées – il y a des acharnées du travail et des dilettantes. Elles communiquent sans cesse entre elles par des messages odorants aussi nombreux que les mots de notre langage, des vibrations, des danses élaborées et des baisers sucrés.
Chez vos libraires, aux éditions Hozhoni.
L’action des pesticides est assez complexe. D’une part les pesticides peuvent agir seuls, c’est-à-dire chaque substance, chaque molécule peut induire des effets particuliers - et en général, les effets sont multiples. Mais dans l’environnement, il existe une multi-exposition, c’est-à-dire que nous sommes, y compris les abeilles, exposés à une multitude de polluants et à une multitude de pesticides et tous ces pesticides peuvent agir de concert pour obtenir ce qu’on appelle des effets « synergiques ». Avec les synergies, on va obtenir une mathématique un peu complexe : au lieu d’avoir 1+1=2, on a avoir 1+1=10, c’est-à-dire que les effets de l’association vont être bien supérieurs à l’ensemble des effets des substances pris séparément.
Mais ce ne sont pas les effets les plus dangereux.
Pour nous, les phénomènes les plus dangereux sont dus à des effets de potentialisation où chaque substance n’a pas d’effet, ou pratiquement pas d’effet, mais lorsque ces substances sont associées, on obtient une très, très forte toxicité. Là, on a une mathématique encore plus spéciale où 0 + 0 = 1000 ou 1 million ou 1 milliard, c’est-à-dire que des substances qui n’ont pas d’effet, par exemple de l’eau de rose + de l’eau de fleurs d’oranger, quand vous les associez, se transforment en un poison très violent.
"Les abeilles apprennent et mémorisent de façon spectaculaire. Des mémoires qui peuvent durer même la vie entière d’une abeille – deux à trois semaines de vie... Les abeilles sont par exemple capables de résoudre des problèmes complexes...Une capacité particulièrement remarquable chez l’abeille est la capacité appelée de « métacognition » qu’on trouve chez l’Homme et chez certains vertébrés et qui est considérée comme la base de la notion de « conscience de soi...Donc, elles sont capables d’évaluer leurs connaissances et leur confiance par rapport à la solution d'un problème...
Un des développements récents de notre équipe consiste à avoir pu établir le système de réalité virtuelle pour l’abeille."
L'impact de ces pesticides sur les ruches et la biodiversité en général.
Son témoignage retrace son expérience de terrain mais également sa lutte pour faire interdire le GAUCHO...
Un plus pour les agriculteurs puissent vivre de leur métier.
Cette vidéo a été produite pour l'exposition "Abeilles, une histoire naturelle" du Muséum du Havre.
Dans cette vidéo, Aurore Avarguès-Weber explique que les abeilles sont capables de compter, de comprendre le Zéro ainsi que les additions et les soustractions. Une vidéo produite pour l'exposition "ABEILLES, une histoire naturelle du Muséum du Havre.
Interview de David Roubik du Smithsonian Institute du Panama.
Il nous raconte l'histoire des abeilles africanisées. Une abeille hybride créée en laboratoire en 1956 à Sao Paulo au Brésil et qui a colonisé toutes les zones tropicales des Amériques. Pourquoi et comment cet hybride d'abeille africaine et d'abeille européenne est adapté au milieu tropical. Les différences de comportement de cette abeille...surnommée l'abeille tueuse.
Cette vidéo a été produite pour l'exposition "Abeilles, une histoire naturelle" du Muséum du Havre.
Produced for the Museum of natural history of Le Havre for the exhibition "BEES, a natural history" this video tells the spread of stingless bees on Earth during the drift of continents.
«LE GÉNIE DES ABEILLES» est inspirée du livre aux Éditions Hozhoni, écrit par Sylla de Saint Pierre en collaboration avec un grand spécialiste de la biologie des abeilles, Jürgen Tautz.
Avec des photos époustouflantes réalisées au coeur de la colonie, en France, dans le monde, tout comme en laboratoire, adossées à un texte de qualité, riche de fascinantes informations l’exposition comporte plus de 90 photos.
On y découvre comment est organisée la colonie « superorganisme» en termes de com- munication, de démocratie et de décision, comment les abeilles s’adaptent aux événe- ments et régulent la température.
On y apprend comment elles opèrent pour choisir la reine, quelle transformation épigé- nétique peut intervenir ou quelle est la vraie nature du vol nuptial, l’appel silencieux des fleurs, l’alchimie du nectar, l’importance des fragrances et du parfum royal, comment le goût du sel se trouve au bout des pattes, le rôle des éclaireuses ou quelle est la fonction de l’oeil composé...
On y comprend l’incidence de l’architecture sur la communication et celle des chambres vides au sein du rayon de miel, l’existence d’un web des abeilles, la multiplicité des langages et les raisons du souffle de la colonie, leurs incroyables capacités cognitives et leurs quatre mémoires, les conditions de l’essaimage colonisateur et les secrets de la génétique.
On y comprend enfin l’incidence de l’architecture sur la communication et celle des chambres vides au sein du rayon de miel, l’existence d’un web des abeilles et les raisons du souffle de la colonie, leurs incroyables capacités cognitives et leurs trois mémoires, les conditions de l’essaimage colonisateur et les secrets de la génétique.
21 panneaux de 210 x 100 cm horizontaux installés sur 21
structures bois de type chevalet avec 84 vis de terre pour une installation en extérieur sur une pelouse.
http://abeillesdumonde.org
By Éric Tourneret
22 horizontal panels measuring 210 x 100 cm mounted on 11 wooden, easel-type structures with 42 ground screws for an outdoor installation on a lawn.
“The Genius of the Bees” exhibition presents new, breathtaking photos taken within the heart of the bee colonies, in France and throughout the world, as though created in a laboratory, all backed by a text full of fascinating information which, through the quality of the writing and the soundness of the documentation, will make a lasting impression on the visitor.
Visitors will see how the colony, the “superorganism”, is organized in terms of its democracy, its decision making and the communication between the bees; the manner in which it combats disease and how the bees respond to external or internal events and how they regulate the colony’s temperature.
They will understand how the bees go about choosing their queen, which epigenetic transformation takes place and the true nature of the nuptial flight, They will learn about the silent call of the flowers, the alchemy of the nectar, the importance of the fragrances and the royal scent, how the taste of salt can be found at the tip of the bees’ legs, the role of the scout bees and the function of the compound eye.
They will discover the influence of the architecture on the bees’ communication and that of the empty spaces within the honey comb, the existence of a web amongst the bees, the multiplicity of languages and the reason for the colony’s respiration, the bees’ incredible cognitives capacities and their four memories, the conditions of the colonizing swarming and the secrets of genetics.
«Das Genie der Honigbienen» haben wir drei Autoren zu verdanken: Eric Tourneret - Bienenfotograf, der Journalistin Sylla de Saint Pierre und dem Bienenexperten Prof. Dr. Jürgen Tautz. Die drei haben gemeinsam ein Buch erschaffen, das das
Bienenleben so detailliert zeigt und beschreibt, dass der Leser das Gefühl hat,
mitten drin zu sein und aus der ersten Reihe zu beobachten.
Die Ausstellung ist von dem Buch « Das Genie der Honigbienen » inspiriert.
Mit 78 Fotos von herausragender Qualität bekommt man tiefe Einblicke in das geheime Leben der Bienen, das nicht mal ein Imker sieht. Man bekommt die
Schönheit der Bienen, die Architektur des Bienenstocks, die tägliche Aufgabenverteilung, sogar die Eier und Larven in den Brutzellen vor Augen gehalten.
Und paradoxerweise, obwohl hier so viel «privates» enthült wird, so viel über das Leben im Stock erzählt wird, macht es die Bienen noch geheimnisvoller.
Neben den fantastischen Fotos gibt die Ausstellung ein Menge Informationen über das tägliche Leben der Honigbienen, die Rolle der Königin usw. Es wird hier auch mit manchen Mythen aufgeräumt, z.B. das Bild der fleißigen Biene. Denn die Bienen sind gar nicht so fleißig wie wir glauben. Die eine oder andere ist schon auch ein richtiger «Faulpelz».
Auch die «technischen» Informationen bringen uns zum Staunen: obwohl die Bienen klein sind, je nach Rassen 5,3 bis 7,2 mm, haben ihre Augen 5500 Facetten.
Auf den «Antennen» einer Biene befinden sich 60 000 Geruchsrezeptoren.
Für 1 Kilo Honig werden 50 000 Flüge benötig!
Alle Bienen im Stock sind Halbschwestern, sie alle haben die selbe Mutter, aber unterschiedliche Väter. Das sichert die genetische Vielfalt.
Die Ausstellung hilft die Komplexität eines Bienenstaats besser zu verstehen, und zeigt auf wie wichtig die Bienen für die Menschen und die gesamte Pflanzenwelt sind. Die Tiere bestäuben rund 80 Prozent unserer Nutz- und Wildpflanzen, und ohne sie würden Obst und Gemüse zu Luxusgütern. Den Honig würde es auch nicht geben.
Die Ausstellung :
21 horizontale Tafeln 210x100 cm auf 42 Holzstaffeln mit 84 Erdanker für Außenaufstellung auf einem Rasen.
Kontatke : Denise Scharrer - d.scharrer@gmx.net
Imaginée et conçue autour du travail d’Eric Tourneret et
des scientifiques avec qui il a travaillé en France et à l’étranger,
l’objectif de cette exposition est de donner à voir les toutes
dernières découvertes sur les abeilles (communication,
intelligence, organisation de la colonie, etc.) mais aussi de
raconter la relation de l’Homme et de l’abeille autour de
la quête du miel.
Remerciements :
La ville du Havre et l’équipe du Muséum.
L’auteure Sylla de St Pierre, pour les textes de cette exposition ainsi que de ceux des livres le Génie des abeilles & Les routes du miel.
Pour les interviews vidéos :
Pr. Martin Giurfa, Directeur du Centre de recherches sur la cognition animale.
CNRS, Université Paul Sabatier, Toulouse.
Dr. Aurore Avarguès-Weber
Chercheuse au centre de recherches sur la cognition animale.
CNRS, Université Paul Sabatier, Toulouse.
Dr. Luc Belzunces
Directeur de recherche en Toxicologie Environnementale au laboratoire Abeilles et environnement INRA Avignon.
Dr. Axel Decourtrye
Directeur scientifique et technique de l’ITSAP-Institut de l’abeille.
Protection des Abeilles dans l’Environnement, INRA Avignon.
Frank Aletru
Apiculteur professionnel
Président de Syndicat National d’Apiculture
Dr. Jean-Marc Bonmatin
Centre de biophysique moléculaire du CNRS à Orléans
Dr. Vaissière Bernard
Chargé de Recherche au Laboratoire Pollinisation & Ecologie des Abeilles, Unité de recherche Abeilles et Environnement, INRA Avignon
Dr. David Roubik
Smithsonian Tropical Research Institute au Panama
Maquette : Joséphine de Boisséson
Cartes : Julien Bossert et Christopher Scotese
Bande sonore : Olivier Chane
Commissaire d’exposition : Eric Tourneret, photographe et spécialiste des abeilles
Un clown technicien
Le 22 Octobre 1879, Thomas Edison a créé l'ampoule. Depuis, des millions de mini-soleils ont envahis le monde, nuit et jour. L'humanité a basculé dans la modernité. 130 ans plus tard, Molo change une ampoule. Il cherche, il trouve et il fait tout exploser.
Pourtant parti d'un petit rien, la machine lancé, plus personne ne peut faire marche arrière. Mais comment cela va-t-il finir ? Electrifié, l'ampoule allumée comme par magie dans sa main, il termine sa course suspendu sur l'abat-jour.
Quand l'art clownesque s'empare d'un petit rien, anodin, c'est pour l’amener à faire un pas de côté, celui du burlesque. C'est à dire « l'explication des choses les plus sérieuses par des expressions tout à fait plaisantes et ridicules »
(Dictionnaire du théâtre, Patrice Pavis, Armand Colin).
Pour la production de miels, nous transhumons du Dauphiné aux Alpes du Sud et du plateau Ardéchois aux Cévennes Gardoises.
Cette expérience de production de miel nous permet de proposer des reines buckfast adaptée à nos climats et dédiées à la production de miel avec une sélection génétique qui repose sur plus de trente années d’expériences.
Aujourd’hui nous produisons plusieurs milliers de reines fécondées par an et le Rucher de l’Escoutay est l’un des leaders du marché français des reines fécondés.
Pour une bonne fertilité de nos reines Buckfast, nous pratiquons la fécondation dirigée dans plusieurs ruchers installés auprès de ruches de mâles Buckfast sélectionnés.
Nous produisons également des reines inséminées artificiellement qui sont destinées à l’élevage et proposons un service de fécondation naturellement de vos reines vierges dans un environnement saturé en mâles sélectionnés BUCKFAST®.
Chaque année, le rucher de l’Escoutay approvisionne les professionnels de l’apiculture et les apiculteurs de loisir de milliers de reines fécondées.
Ces reines sont logées en cagettes plastique d’expédition et d’introduction de type Nicot et disponibles à partir du mois d’avril et jusqu’en septembre.
http://www.leruchesco.com
La pratique de l'apiculture à une échelle professionnelle nous permet de maintenir l’abeille Buckfast dans l'esprit initié par le frère Adam dés les années 30.
Cette abeille permet une production de miel maximum, avec un nombre d'interventions minimum.
Lors de la création de l’abeille Buckfast, le frère Adam a sélectionné les qualités suivantes, bases du rendement :
• la fécondité,
• l’application au travail, ou l’ardeur à butiner,
• la résistance à la maladie,
• la paresse à essaimer
•
mais aussi :
• la douceur,
• la puissance,
• la robustesse de son vol...
Notre production de reines BUCKFASTest adossée à une exploitation apicole de plusieurs centaines de ruches sur 12 cadres Dadant.
Les abeilles sont conduites en ruchers transhumants et en ruchers fixes pour favoriser la production de miel et la pollinisation, ceci permettant de tester et sélectionner nos géniteurs sur une large base et dans des conditions de production de taille professionnelle.
La fécondation de nos reines Buckfast est effectuée dans un environnement saturé en mâles Buckfast issus de différentes lignées ceci afin d’assurer une bonne diversité génétique indispensable au bon équilibre des colonies.
Ces reines sont destinées plus particulièrement à la production de miel.
Si vous souhaitez faire de l’élevage vous-même, nous vous proposons reines fécondées artificiellement avec nos meilleurs lignés de mâles.
Nous produisons plusieurs milliers d’essaim sur cadre afin de répondre à une demande qui augmente chaque année.
Nous hivernons plusieurs centaines de colonies sur le littoral méditerranéen, dans le Var mais aussi en Catalogne, dans la région de Tarragone. Ces emplacements, très précoces au printemps, nous permettent de produire, tôt en saison, des essaims de qualité.
Ces essaims d’abeilles Buckfast sont destinées à la production de miel et les reines sont sélectionnées depuis des années. Pour une bonne fertilité des reines de nos essaims, nous pratiquons la fécondation dirigée dans plusieurs ruchers installés dans un environnement saturé en mâles sélectionnés.
Issus de nos meilleures ruches, ces essaims nus d'un poids de 1,5kg environ, vous seront fournis dans des caisses perdues munies chacune d'un nourrisseur. La reine est marquée de la couleur de l’année et elle est encagée, mais au contact d’abeilles permettant ainsi une très bonne acceptation lors de la mise en ruche.
Chaque année, le rucher de l’Escoutay approvisionne les professionnels et apiculteurs de loisir de milliers d’essaim.
Essaims hivernés ou essaims de l'année, vous avez le choix. Les essaims sont fournis sur 5 cadres Dadant.
http://www.leruchesco.com
L’alambic des Monts d’Ardèches est né de la rencontre de deux passionnés Julien et Tiphaine autour d’un alambic des années folles ?
Distillateurs depuis des années, ces jeunes ardèchois proposent aujourd’hui une gamme d’eaux de vie et de liqueurs artisanales issus de leur terroir.
Ils sont installés dans la vallée de l’Eyrieux renommée pour ces vergers dans le Parc Naturel Régional des Monts d’Ardèches et ils perpétuent un savoir faire local de l’eau de vie.
Pour eux, le terroir est essentiel comme la qualité des fruits et des plantes qui sont récoltés et collectées dans notre pays auprès des producteurs locaux attaches à l’agriculture raisonnée.
L'Alambic des Monts d'Ardèche fabriquent sept eaux de vie, de poire, de raisins de prune, de mirabelle, de cerise, de pêche et d’abricot.
Et trois liqueurs… une de fruit la framboise, une de fleur sauvage, le sureau et une de plante aromatique et médicinale l’arquebuse aux vertus connues depuis l’antiquité.
Les eaux de vie du bateau quand tu les a goutés, tu peux plus t’en passer !
Éric Tourneret nous inviteà découvrir, au travers de ses images exceptionnelles, l’univers des abeilles et la diversité des stratégies de
récolte que les hommes ont développées par amour du miel. Cette vaste fresque est le fruit de dix années de reportages. Des pasteurs
nomades de la vallée de l’Omo en Éthiopie, où l’hydromel coule à flots, aux industriels du miel qui déplacent leurs ruches par camions lors des grandes transhumances, aux Irulas du sud de l’Inde bravant les falaises pour la récolte des abeilles géantes.
Il nous transporte aussi au coeur de la ruche et nous dit l’importance vitale de la pollinisation, essentielle à la production agricole humaine.
Créatrices et garantes de la biodiversité, les abeilles font partie des espèces qui assurent la pérennité de la vie sur terre.
Photographe indépendant, Eric Tourneret est internationalement reconnu comme le photographe des abeilles.
33 tirages avec cadres 120 x 180 cm
1 tirage de collection Diasec 135 x 185 cm
2 tirages de collection Diasec 100 x 150 cm
2 triptyques 56 x 80 + 80 x 120 + 56 x 80 cm
4 tirages pédagogiques 80 x 120 cm
18 tirages 28 x 42 cm
52 tirages de l'exposition Le peuple des abeilles
Une ruche pédagogique
Un programme vidéo sur TV de 23 minutes
Une projection sur écran du reportage au Népal avec bande son de 12 minutes.
46 tirages au format 100 x 150 cm en extérieur.
Les amandiers sont très dépendants d’une bonne pollinisation et c’est également une aubaine pour les apiculteurs de la région car la bruyère blanche fleurit à la suite des amandiers.
Depuis 30 ans, la production française d’amandes située en Corse, dans les Bouches du Rhône, dans les Hautes-Provences et dans les Pyrénées Orientales se maintient à 3000 tonnes par an.
Les butineuses sont intrépides et s’épuisent en vol et meurent après 5 jours de butinages.
Formé à l’apiculture en Savoie et en Australie, Damien Blampey a développé une technique d’élevage personnel.
Pour produire des essaims, il utilise des ruches warré de petites tailles. Il hiverne ses ruches en montagne pour marquer l’hiver et s’assurer d’un arrêt de ponde des reines.
Tôt en saison, il transhume ses ruches dans le sud de la France pour assurer un démarrage précoce de ses colonies.
Lorsqu’ils sortent chaque jour pendant l’été sur la planche d’envol, ils effectuent une gymnastique préparatoire à leur envol.
Incapables de se nourrir sur les fleurs, ils dépendent du bon vouloir de leurs sœurs qui les nourrissent de miel. Trapus, puissants, leur corps est taillé pour le vol de fécondation.
On compte l’été 200 à 500 faux-bourdons dans une colonie. Ils sont les garant du brassage génétique de l’espèce et sont accepté et nourri dans toutes les ruches sans distinction. Mangeant 2 à 3 fois plus qu’une abeille, ils sont éliminés par les gardiennes lorsque la nourriture se tarit à la fin de l’été.
Les abeilles profitent de cette floraison à deux pas du plateau du Vercors.
Une colonie a besoin d’eau pour confectionner la gelée royale et la bouillie larvaire pour l’élevage des larves.
Mais l’eau est également essentielle à la régulation thermique du nid et des gouttelettes sont déposées sur les cellules en été pour climatiser la ruche et rafraichir le courant d’air crée par les ventileuses.
Une ruche consomme 30 à 70 litres d’eau selon les climats. Les abeilles préfèrent les eaux stagnantes riches en azote et en sels minéraux.
Aujourd’hui rejoint par son fils Rémi, la famille poursuit son activité apicole dans le Var mais également dans le centre de la France pour se prémunir des aléas climatiques.
Lors de ma visite à Bormes, la garrigue du Lavandou était en pleine floraison de la bruyère blanche, du ciste avec soin pollen riche en nutriment pour les abeilles et de la lavande maritime.
L’arrière-pays varois offre l’hiver la douceur de son climat aux abeilles mais aussi des garrigues et de forêts. Un terroir avec peu de monocultures et de pesticides.
Le secret de la réussite de notre abeille commune réside dans la construction de rayons parallèles qui permettent un stockage important de miel.
Le miel est depuis toujours, le premier médicament des hommes mais aussi, c’est la source de la première boisson alcoolisée de l’humanité, le miel fermenté, l’hydromel.
La totale disparition des insectes pollinisateurs entrainerait une baisse globale de production de 85% des principales cultures.
En France, l’apport à l’agriculture du service gratuit de la pollinisation des abeilles et des insectes est estimé à 2,5 milliards d’euros par an.
La production de semences demande une bonne pollinisation des fleurs pour accroite la qualité des graines.
Les apiculteurs professionnels apprécient cette floraison précoce qui engendre une augmentation de la population des ruches au début du printemps. Très mellifères, les colzas sont également dangereux pour les abeilles car traités aux pesticides. Les apiculteurs professionnels évalue leurs pertes sur cette cultures à 10% des ruches installées.
La trophallaxie permet également un échange d’informations chimiques qui renseigne sur la qualité, le goût d’un nectar lors de la danse des exploratrices pour indiquer une source de nourriture à leurs sœurs.
La trophallaxie est essentielle à la transformation du nectar en miel car ces échanges participent à l’ajout d’enzymes.
Sa production est aujourd’hui aléatoire à cause de réchauffement climatique et de la sècheresse qui touche le sud de la France depuis deux ans. La lavande est une miellé qui profite peu aux colonies d’abeilles car cette fleur ne produit pas de pollen.
Après son vol de fécondation, la reine pond jusqu’à 2000 œufs par jour. Elle imprègne la ruche de son odeur appelée phéromone qui transmisse par les abeilles communique sa présence et sa fécondité à ses filles les assurant du futur de la colonie.
Les reines et le dynamisme de la ponte sont un facteur déterminant pour les apiculteurs. La clé de voute de la production de miel réside en effet dans une population nombreuse de butineuses.
Depuis plus d’un siècle et sûrement depuis le début de l’apiculture, les colonies productives et leurs reines ont été sélectionnées par les hommes.
Aujourd’hui, des apiculteurs se sont spécialisé dans la sélection et l’élevage des reines d’abeilles.
Retrouver le livre le Génie des abeilles aux Editions Hozhoni : editions-hozhoni.com/boutique/tout-le-catalogue/le-genie-des-abeilles
Rucher de fécondation dans la vallée d’Jasnateji a été mis à la disposition de l’association de l’abeille noire du Pays-Basque Euskal Herriko Erle Beltza.
L’ouvrage est en cours, ses cellules mesurent 5,2 à 5,4 mm de diamètre pour environ 12 mm de profondeur, leur paroi ont une épaisseur de 0,073 mm et leurs angles sont de 120°. L’ellipse des premiers stades du rayon naturel répondent en outre aux proportions du nombre d’or