François CHILOWICZ
7 femmes et 3 hommes s’interrogent sur les mécanismes qui ont permis la confusion des genres, entre l’amour et la violence… Ils interrogent la part obscure de l’amour.
updated 8 years ago
En France, elles sont 200 000 à porter leur aide aux plus vulnérables d’entre nous. Cultivant des valeurs de solidarité et de lien social, elles sillonnent le territoire avec énergie et ténacité. En dépit d’un salaire indécent et de conditions de travail éprouvantes, elles ont choisi de rester utiles…
Ce documentaire part à la rencontre d’Alice, Cynthia, Eva et Martin, quatre jeunes aidants qui témoignent de leurs vies au sein de leurs familles. Ce sont des expériences particulières, riches en émotions, aussi di ciles que constructives. Elles nous parlent non seulement des vicissitudes de l’empathie, mais aussi de ses vertus.
Mais depuis octobre 2016, les policiers français battent le pavé régulièrement pour manifester leur colère. La police dans la rue, c’est un rempart de la République qui cède… Un signal fort qui met la hiérarchie et les politiques au défi.
Pour comprendre les motivations de ce mouvement inédit, nous avons interrogé 7 gardiens de la paix. Ce sont tous des policiers de terrain, confrontés aux flagrants délits et à la petite délinquance.
Depuis l’intimité de leurs domiciles, riches de leurs expériences, ils confient leur sentiment de solitude, leurs peurs au quotidien et leur rapport à la violence dans une société de plus en plus fracturée, décrivant des missions dont ils ne comprennent plus le sens.
1ère Diffusion, le 21 août 2018 sur ARTE.
Délinquance, émeutes, religion et terrorisme… J’ai l’impression que de part et d’autre du ghetto, on ne se comprend pas.
L’écart se creuse et certain vont jusqu’à dire que le lien est rompu.
J’ai envie de savoir ce que les habitants pensent vraiment.
J’ai envie qu’on prenne le temps de faire connaissance et de dialoguer.
J’ai envie de bousculer les stéréotypes sur cette jeunesse des quartiers, parce que je pense que la réalité est toujours différente du fantasme.
Je suis venu au Mirail pour ça : pour essayer de comprendre ce que vous avez sur le coeur.
C’est l’histoire de deux femmes et une famille.
L’une s’appelle Anne, elle a 35 ans. C’est l’étrangère.
L’autre s’appelle Louise, elle a 9 ans. C’est une fillette débordante de vie et d’enthousiasme qui n’a jamais vu sa mère. Élevée par son père, on lui a dit que sa maman était partie loin.
Elles marchent toutes les deux dans la forêt, à la recherche d’un hôtel, pour passer la nuit. Anne, qui est allée prendre Louise à la sortie de l’école, prétend être cette maman. Pourquoi pas ?!
Pour le savoir vraiment, il faudrait téléphoner à papa. Mais Anne retarde ce moment…
L’ÉTRANGÈRE raconte les deux journées d’un lien qui se crée sur dix années d’absence.
Votre numéro de téléphone est identifié et votre communication sera enregistrée.
Tout abus sera sanctionné.
Cette ligne est réservée aux secours.
Toute demande de renseignements peut être obtenue en contactant le standard de la police par le numéro à 10 chiffres figurant dans l'annuaire
Aujourd’hui, il n’y a plus aucun juif dans ce village.
Interrogés sur leurs souvenirs des années 20 et 30, les plus vieux habitants de Frysztak nous racontent qui étaient les juifs avec lesquels ils coexistaient. Ils nous parlent de la vieille Gythia qui vendait de beaux tissus en bougonnant, du magasin Wagshall réputé pour ses glaces et ses confiseries, des amours coupables de Golda Dick avec un médecin chrétien, de la très jolie Perla Weiss, du mariage de Salomon Bronheim, de la Pâques juive traditionnelle et de la recette du pain azyme, des bains rituels et du Shabbat, du sionisme…
Lorsque les habitants de Frysztak racontent leur souvenirs, ils redonnent un souffle de vie à une mémoire effacée par la barbarie nazie. Croisant des clichés antisémites, tour à tour troublants ou désuets, le film découvre une Pologne qui révèle sa nostalgie d’un monde perdu.
Sur tous les sites de la SNCF, des piquets de grève sont tenus par des militants déterminés. Jour après jour, ils se relaient pour garder les grilles de leur entreprise et empêcher les non-grévistes ou la direction de casser le mouvement.
Durant ces longues heures d’attente dans le froid, la tension monte… La rage des militants constitue le carburant du mouvement que les leaders syndicaux tentent en permanence de maîtriser .
Sur les piquets de grève, les discussions vont bon train. Des témoignages de solidarité se manifestent, des dons se recueillent.
Une journée de grève est régie par des codes et des rites. Certains d’entre eux se reproduisent de jour en jour, d’autres évoluent au gré de l’avancement du conflit, jusqu’au jour crucial de la reprise du travail…
C’est pour comprendre les multiples aspects de cette expérience humaine forte que nous avons passé les huit derniers jours et nuits du conflit dans la banlieue de Lille, auprès des 120 roulants du dépôt SNCF de Fives et des 1 000 ouvriers des Ateliers d’entretien SNCF d’Hellemmes.
D’emblée, dès la première rencontre qui a lieu deux heures avant le décollage, chacun doit endosser son rôle et s’accorder avec les autres membres de l’équipage.
Dans une grande compagnie aérienne comme Swiss, les rapports de travail sont totalement cadrés, chacun sait qui il est, pourquoi il est là et ce qu’il est supposé faire. Ça forme un équipage
Leur navire va être saisi par des créanciers européens. L’armateur préférera disparaître plutôt que de payer ses dettes, abandonnant son équipage sans salaire, sans nourriture, ni billet de retour ! Si le LABICI B était en perdition au large, les secours terrestres se mobiliseraient. Mais dans le port de Béjaïa, il n’y a personne pour sauver l’équipage.
Après 6 mois d’une attente aussi incertaine qu’humiliante, les Hommes du LABICI B s’inclinent devant l’évidence : le marin est insignifiant aux yeux du monde…
Déconsidéré socialement, c’est le métier qu’on prend quand on ne peut en faire aucun autre. Immigrées, démunies, non instruites, divorcées, accidentées par la vie, elles ont trouvé les moyens de leur survie dans cette profession qui profite de l’expansion des métiers de service. Par souci de dignité, elles sont souvent très pudiques sur les réalités professionnelles, sociales et personnelles qu’elles affrontent jour après jour.
Leur consacrer un documentaire revient à s’intéresser aux travailleurs pauvres, de plus en plus nombreux…
Une forêt proliférante, que depuis des siècles, dans les Vosges, l’homme tente de maîtriser. Un long et épuisant travail de fourmi, qui ne prend jamais fin…
C’est bien parce que les bûcherons savent voir la forêt avec un intérêt sans cesse renouvelé, tirer parti de chaque événement offert par elle au fil des jours, qu’ils peuvent résister à l’usure et à la fatigue.
La forêt les nourrit. Elle leur offre son échelle des valeurs et du temps, à laquelle ils se mesurent durant l’effort imposé par leur tâche.
Mais aujourd’hui, alors que nous pouvons aussi bien nous projeter dans l’espace que détruire notre planète, quelque chose a changé sur la terre. Cela s’est déroulé au XX° siècle, quand les femmes ont montré aux hommes qu’elles pouvaient se passer de leur domination.
Nous, les hommes, avons découvert que nos compagnes ne voyaient pas la vie commune de la même façon que nous. Peut-être même que c’est leur conception du monde qui est différente… Certains d’entre nous ont rejeté la déferlante féministe, tandis que d’autres l’ont mise à profit pour redéfinir les fondements de leur virilité.
Ce film est la rencontre avec 6 hommes qui, à un moment donné de leurs vies, se sont interrogés sur la difficulté d’être un homme, aussi bien en amour qu’en paternité.
Cette trilogie documentaire suit le parcours complet de six protagonistes mis en cause par la justice, depuis leur interpellation jusqu’à la fin de leur peine.
À leurs côtés tout au long des procédures judiciaires, dans les lieux de police, de justice et de détention, le film propose une expérience singulière qui confronte le spectateur aux réalités concrètes de la mécanique judiciaire.
Le cycle « Entrer, Rester puis Revenir en prison » est-il irrémédiable ?
3ème épisode : « Revenir en Prison »
Cambriolage, agression sexuelle, coups et blessure ou conduite en état d’ivresse… Toute personne condamnée à une peine de prison finit nécessairement par en sortir un jour. Une question essentielle se pose alors à tous : comment ne pas REVENIR EN PRISON ?
Cette trilogie documentaire suit le parcours complet de six protagonistes mis en cause par la justice, depuis leur interpellation jusqu’à la fin de leur peine.
À leurs côtés tout au long des procédures judiciaires, dans les lieux de police, de justice et de détention, le film propose une expérience singulière qui confronte le spectateur aux réalités concrètes de la mécanique judiciaire.
Le cycle « Entrer, Rester puis Revenir en prison » est-il irrémédiable ?
2ème épisode : « Rester en Prison »
Tentative d’homicide, cambriolage, agression sexuelle ou évasion… On dit que la peine juste, c’est celle qui est acceptée par le condamné. Mais quand la détention est indéfiniment provisoire ou que sa durée est remise en question devant les juridictions d’appel, la question de RESTER EN PRISON confine au puits sans fond. Le souvenir des faits commis devient de plus en plus lointain et dès lors, le risque pour chacun, est finalement de trop bien « s’adapter » à la prison.
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Cette trilogie documentaire suit le parcours complet de six protagonistes mis en cause par la justice, depuis leur interpellation jusqu’à la fin de leur peine.
À leurs côtés tout au long des procédures judiciaires, dans les lieux de police, de justice et de détention, le film propose une expérience singulière qui confronte le spectateur aux réalités concrètes de la mécanique judiciaire.
Le cycle « Entrer, Rester puis Revenir en prison » est-il irrémédiable ?
1er épisode : « Entrer en Prison »
Cambriolage, vol à la roulotte, séjour irrégulier ou tentative de viol… Nos protagonistes sont interpellés en flagrant délit ou suite à une enquête. Certains nient, tandis que d’autres reconnaissent les faits. À présent, ils doivent s’expliquer devant policiers et magistrats, qui statueront sur les raisons ou la « nécessité » de les faire ENTRER EN PRISON. La « vérité judiciaire » commence à se dessiner…